DeepSeek vs OpenAI : Qui mérite ta confiance en matière de protection des données ?
- Seb
- 3 févr.
- 3 min de lecture

La protection des données, c’est un des enjeux majeurs de l’intelligence artificielle aujourd’hui. Chaque fois que tu utilises une plateforme d’IA comme ChatGPT (OpenAI) ou DeepSeek, tu partages des informations qui pourraient être stockées, analysées, voire exploitées. Mais entre ces deux géants, lequel mérite vraiment ta confiance ?
DeepSeek : une fuite de données inquiétante
DeepSeek a récemment fait parler de lui pour des raisons pas très rassurantes. Des experts en cybersécurité ont découvert qu’une base de données contenant des historiques de clavardage, des clés API et des journaux système était complètement ouverte. Autrement dit, n’importe qui pouvait y accéder. Imagine tes conversations privées exposées en libre accès sur Internet... Pas top pour la confidentialité, hein ?
Mais ce n’est pas tout : DeepSeek collecte une tonne d’informations personnelles, incluant tes frappes au clavier, ton adresse IP, ta localisation et même tes interactions avec d’autres applications. Cette surveillance intrusive soulève de sérieuses préoccupations en matière de vie privée.
Le fait que DeepSeek soit une entreprise chinoise amène un autre lot d’inquiétudes. Des experts s’interrogent sur l’influence du gouvernement chinois et le potentiel usage de l’application à des fins de surveillance.
OpenAI : entre sanctions et améliorations
De son côté, OpenAI n’est pas exempt de critiques. L’entreprise a été sanctionnée par l’autorité italienne de protection des données à hauteur de 15 millions d’euros pour non-respect du RGPD (le Règlement général sur la protection des données en Europe). Les motifs ? Manque de transparence, absence de base légale pour traiter les données des utilisateurs et même défaut de contrôle de l’âge.
En plus, OpenAI a été accusé d’avoir lancé certains modèles trop rapidement, sans tests de sécurité suffisants. Certains législateurs américains ont même demandé des explications sur ses pratiques de sécurité.
Cela dit, OpenAI a quand même pris des mesures pour améliorer la situation. Par exemple, il est maintenant possible de désactiver l’historique des discussions sur ChatGPT. Bon, les conversations sont quand même conservées pendant 30 jours (pour des raisons de sécurité, selon eux), mais c’est déjà un pas en avant. L’entreprise travaille aussi sur des mécanismes pour empêcher les attaques par prompt injection (où des pirates exploitent les failles des IA en manipulant leurs instructions).
Faut-il faire confiance à ces plateformes ?
Si DeepSeek inquiète surtout pour ses failles de sécurité et sa collecte massive de données, OpenAI, lui, tente d’améliorer sa transparence malgré quelques dérapages. Dans les deux cas, il est essentiel d’être prudent avec les informations que tu partages sur ces plateformes.
Alors, qui mérite ta confiance ? La réponse dépend de tes priorités. Si tu veux une IA open-source avec un accès gratuit, DeepSeek peut sembler attrayant, mais à quel prix pour ta vie privée ? OpenAI, de son côté, a encore du chemin à faire pour prouver qu’il prend vraiment la protection des données au sérieux!
Dans tous les cas, reste informé et prends le temps de lire les politiques de confidentialité avant d’utiliser ces outils. Ta sécurité numérique en dépend !
Soyez conscient que les conversations avec les LLM peuvent être enregistrées. Évitez de partager des informations personnelles ou sensibles. Vérifiez les paramètres de confidentialité de l'application LLM que vous utilisez et ajustez-les selon vos préférences. Utilisez des versions locales ou open-source de LLM si vous avez des préoccupations concernant la confidentialité des données. Soyez critique envers les informations fournies par les LLM et vérifiez-les auprès de sources fiables. Formez-vous régulièrement sur les dernières menaces et bonnes pratiques en matière de cybersécurité, en particulier concernant l'utilisation des technologies d'IA.
En suivant ces recommandations, vous pourrez mieux protéger vos données personnelles et professionnelles, tout en utilisant de manière plus sûre les applications basées sur les LLM.
Sébastien Jacques assisté de l’I.A.
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