Pourquoi l’IA a encore besoin de toi : productivité, limites pis gros bon sens
- Seb
- 31 mars
- 3 min de lecture
On l’sait, l’intelligence artificielle (IA) est en feu depuis un boutte. ChatGPT, MidJourney, Claude, Gemini... y’en sort une nouvelle chaque semaine! Ça jase de productivité boostée, de tâches automatisées pis de meetings remplacés par des robots. Mais attends un peu… est-ce qu’on est rendu à tout déléguer à des machines? Spoiler : pas pantoute. L’IA, c’est ben beau, mais c’est loin d’être magique. Voici un petit tour d’horizon des limites de l’intelligence artificielle, pis pourquoi l’humain reste au cœur de la game.
L’IA booste la productivité… jusqu’à un certain point
T’as peut-être déjà utilisé un outil d’IA pour résumer un texte, écrire un courriel ou trier des données. C’est pratique, j’te l’accorde. Sauf que, selon Lundi Matin, l’IA a tendance à être pas mal bonne dans des tâches simples, répétitives ou très structurées… mais elle choke dès que le contexte devient un peu plus flou.
Par exemple, un chatbot peut répondre vite à une question de base, mais il va souvent fournir une réponse complètement à côté si la question est mal formulée, ambigüe ou trop humaine. Ça crée plus de confusion que de productivité.
En plus, l’IA dépend énormément de la qualité des données qu’on lui donne. Si t’as des données biaisées, l’IA va juste amplifier ces biais-là. Il y a même eu des cas où des systèmes d’IA dans le recrutement discriminent sans s’en rendre compte, parce qu’ils sont formés avec des CV historiques remplis de préjugés. C’est pas juste un bug technique, c’est un vrai enjeu éthique.
L’humain, c’est pas juste des données
Selon Forbes, l’IA est super bonne pour identifier des patterns dans les chiffres, mais elle comprend rien au feeling. Elle peut te dire qu’un client a l’air fâché parce qu’il a écrit en majuscules, mais elle saura pas pourquoi il l’est ni comment le rassurer de façon humaine.
L’intuition, le jugement, le contexte culturel… ce sont toutes des affaires que l’IA ne peut pas vraiment apprendre. Même si on lui donne des milliards de données, elle n’a pas de vécu, pas de sens moral, pas d’expérience humaine. C’est comme un super stagiaire qui connaît toute la théorie, mais qui capote dès qu’on lui demande de ressentir ou d’improviser.
Même dans des tâches comme le coaching, la machine ne peut pas remplacer la chaleur humaine. Un accompagnement personnalisé, avec de l’écoute et de l’empathie, ça ne ce programme pas.
L’accompagnement humain : la clé d’une IA utile
On insiste sur le fait que l’IA est un outil, pas une solution toute faite. Elle peut t’épauler, te donner des pistes, t’aider à voir clair… mais c’est toi qui dois rester au volant.
L’accompagnement humain est crucial pour interpréter les résultats de l’IA, remettre en question ses recommandations, et surtout… s’assurer qu’on reste dans une démarche éthique. En plus, ça aide à pas tomber dans la dépendance à la techno. Parce que quand on commence à trop déléguer, on oublie comment réfléchir par nous-mêmes. Et ça, c’est dangereux.
L’avenir? Une collaboration, pas une compétition
Au final, l’IA va continuer de progresser, mais elle aura toujours besoin de nous pour fonctionner de façon intelligente. Pas juste « smart », mais avec jugement, nuance pis gros bon sens.
Alors oui, l’IA peut t’aider à gagner du temps. Mais elle va jamais remplacer ton flair, ta créativité, pis ta capacité à connecter avec d’autres humains. L’idée, c’est pas de choisir entre toi pis l’IA, mais de créer une team où chacun amène ce qu’il fait de mieux.
Sébastien Jacques assisté de l’I.A.
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